Le pin maritime majoritaire
Le pin maritime qui existait de manière endémique dans la région sur environ un douzième de la superficie d’occupation actuelle était l’essence la plus adaptée au terrain.
C'est un arbre qui peut atteindre 30m de haut qui arrive à maturité vers 40 ou 50 ans et qui peut vivre jusqu'à 500 ans.
L'écorce se crevasse avec les années et forment de grandes écailles. Les aiguilles, épaisses et rigides, sont groupées par deux. Leur base est entourée par une gaine. De couleur vert foncé et luisantes, elles deviennent fauves en mourant, puis tombent. Elles se décomposent très lentement et forment une épaisse litière au pied de l'arbre.
Les arbres jeunes ont une forme assez régulière, conique. Les plus âgés, dégarnis à la base, ont un houppier plus dispersé, une cime irrégulière, plutôt plate et étalée.
L'enracinement est d'abord plongeant, puis traçant.
Les reboisements sont aujourd’hui rationalisés, les pins sont semés ou plantés en ligne. La forêt est exploitée industriellement. De la souche aux aiguilles, une économie complète s’est ainsi organisée autour du bois, associant les filières suivantes : bois énergie, bois d’œuvre, bois d’industrie et chimie.
Les autres essences
D’autres essences cohabitent cependant avec le pin maritime parmi lesquelles des chênes, dont plusieurs espèces sont présentes :
- le chêne pédonculé (ou chêne blanc). Il reste l’espèce dominante dans les forêts longeant les courants landais, exutoires des grands lacs et étangs,
- le chêne tauzin ou noir. Il est caractéristique de l’airial et des landes sèches,
- le chêne-liège. Il cohabite avec le pin sur le littoral sud des Landes (à partir de la presqu’île du Cap Ferret et tout particulièrement en Marensin et Maremne), ainsi que sur la bordure est du massif en Lot-et-Garonne,
- le chêne vert. Il est très présent sur le littoral de la Gironde
Mais, d’autres essences existent dans le paysage :
- les aulnes également appelés « vergnes ». Ils poussent dans les bois humides ou marécageux, ou encore en bord de cours d'eau.
- les saules. Ils sont les premiers arbres à coloniser les berges des ruisseaux car ils ont besoin d'un terrain nu et de beaucoup de lumière.
- les bouleaux. Ils poussent en général sur les terres pauvres, acides et humides. Ils constituent souvent la première formation arborée lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt.
- les robiniers, souvent appelés par erreur « acacias ». Ils se suffissent de terrains dégradés qu’ils enrichissent, en fixant l'azote par ses racines. Ils préfèrent les terrains frais, pauvres en calcaire, mais peuvent se satisfaire de terrains secs.